Chi lo ha detto che la guerra libanese è finita nel 1990? Se vivete a Beirut sapete già che mai come altre, quella è una data convenzionale e fittizia.
In tal senso, dal 28 al 30 ottobre prossimi la Società libanese di psicanalisi e la Società Internazionale di Storia della Psichiatria e della Psicanalisi organizzano fuori Beirut un convegno intitolato “Guerra finita, guerra infinita”.
Qui di seguito la presentazione dei temi che saranno affrontati durante gli incontri, che si svolgeranno all’ospedale del Monte Libano di Hazmie, collina a est della capitale.
Au départ, pris par l’urgence de mettre des mots pour dire, afin de la dépasser, la dangereuse léthargie des angoisses traumatiques, nous avons voulu progressivement nous orienter vers des tentatives d’interprétation des causes de l’état de guerre larvée que nous vivons toujours au Liban.
Qu’en est-il des traumatismes issus du refoulement des angoisses des guerres civiles ? De l’insécurité de vivre quotidiennement avec la menace de la désintégration d’un Etat qui tente faiblement encore de conserver aux citoyens des lambeaux de justice ou de droit ?
Des formes de violence utilisées par les extrémismes de tous bords pour imposer leur emprise ? De la difficulté de sauvegarder une identité unifiée lorsqu’on affronte sans cesse le risque de morcellement psychique ? Quels sont les effets des fantasmes des origines, individuels et groupaux, sur la perpétuation des conflits et des guerres interethniques ? Faut-il penser avec René Girard et pour comprendre « la montée aux extrêmes » que plus les adversaires se ressemblent plus ils ont tendance à s’entretuer ?
Mais la guerre externe aura tendance à se perpétuer tant que la guerre intrapsychique que se livrent Eros et Thanatos demeure non résolue. L’expérience de la fin de l’analyse apporte un éclairage à la guerre infinie qui se livre au-dedans, tout comme une analyse infinie avec son impossible conclusion peut représenter le paradigme d’une impossible séparation entre deux ennemis qui sont liés par une guerre interminable. Ce conflit intrapsychique peut trouver son illustration dans la répétition du même et sa soumission à la pulsion de mort.
Enfin, les guerres n’épargnent point les sociétés psychanalytiques elles-mêmes, particulièrement celles qui subissent « le narcissisme des petites différences » de membres qui, en dépit de longues années d’analyse et de supervision, demeurent toujours les jouets inconscients d’une névrose de transfert perpétuellement non résolue. A questo link è possibile ottenere maggiori informazioni sugli organizzatori, i titoli e i relatori degli interventi.